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 Dragon quest IV: L'epopée des élus

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Roy564
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Roy564


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MessageSujet: Dragon quest IV: L'epopée des élus   Dragon quest IV: L'epopée des élus Icon_minitimeVen 2 Jan - 22:19

Après de trop longues années d'attente et de désespoir, Dragon Quest, le monstre sacré du RPG au Japon, daigne enfin poser les yeux sur notre lointaine patrie. Depuis la sortie providentielle du huitième volet sur PS2, la distribution et la localisation des nombreux opus de cette immense saga est en effet devenue une réalité, et l'arrivée du premier chapitre de la trilogie zénithienne sur DS marque une avancée considérable pour le devenir du RPG nippon en Europe.


Plus chère au coeur des joueurs japonais que la saga Final Fantasy elle-même, Dragon Quest a valu à Enix le respect de milliers de fans parmi lesquels viennent se greffer de plus en plus de joueurs occidentaux. Bâti sur un moule archaïque et peu enclin à délaisser son côté old-school au profit de la modernité, Dragon Quest ravit en premier lieu les joueurs "hardcore" qui pensent que le schéma classique du RPG nippon se suffit à lui-même. Dans Dragon Quest IV : l'Epopée des Elus, on retrouve donc intactes des sensations de jeu que les moins nostalgiques trouveront peut-être un petit peu désuètes aujourd'hui. Un brave entouré de compagnons dévoués fait route vers un destin incertain dans des contrées hostiles, avec pour principale motivation l'envie d'occire du monstre pour acquérir la puissance qui lui permettra de sauver le monde. L'alchimie de ce quatrième volet n'oublie ni les indispensables rencontres aléatoires, ni les traditionnels combats au tour par tour, ni même les donjons creusés dans la pierre et encore moins la présence souvent salvatrices de NPC. Pas de doute, Dragon Quest IV est un jeu de rôle tellement ancré dans les traditions qu'il ne pourra compter que sur la fibre passionnée de l'amateur de RPG pour excuser son refus de modernité. Mais ne vous y trompez pas. Si son gameplay n'a rien de fondamentalement surprenant et que l'usage du stylet est proscrit, sa réalisation totalement réactualisée le hisse sans problème parmi les productions DS les plus réussies sur le plan visuel.


Si vous avez eu la curiosité de poser les yeux sur la version originale de Dragon Quest IV sortie en 1990 sur Famicom (la NES japonaise), vous avez pu constater le gouffre qui sépare les deux versions sur le plan purement graphique. En réalité, le mérite revient en premier lieu au remake PSOne de ce titre que les joueurs nippons ont pu découvrir en 2001. Mais l'édition DS n'en reste pas moins méritoire dans sa pertinence à exploiter le double écran de la portable de Nintendo. Contrairement à la grande majorité des RPG sortis sur DS, Dragon Quest IV ose enfin étaler son univers sur les deux écrans de la machine, dévoilant des paysages qui s'étendent à perte de vue tout en nous épargnant les écrans noirs rédhibitoires que l'on a pu voir notamment sur Final Fantasy IV. Le bonheur est complet lorsqu'on réalise qu'il est tout à fait possible de faire pivoter la caméra à 360° pour profiter au maximum de cette véritable prouesse technique qui n'entraîne que quelques ralentissements largement pardonnés. En dehors de certains donjons où l'angle de vue reste fixe, on peut ainsi profiter de la souplesse de la caméra pour s'en mettre plein les yeux et découvrir, au détour d'un grand bâtiment, l'un des multiples trésors malicieusement cachés derrière un pan de mur. La 3D n'est donc pas là que pour renforcer l'attrait esthétique du soft. Elle est mise au service de l'aventure tout autant que le double écran qui a également le mérite d'afficher en permanence les données des personnages durant les combats ainsi que le détail des cartes lors des phases d'exploration.


Puisque tout est mis en oeuvre pour nous inciter à quitter la monotonie de notre quotidien pour partager le destin glorieux des héros de Dragon Quest IV, lançons-nous sans plus attendre dans l'aventure. Une aventure qui peut d'ailleurs se targuer de faire depuis longtemps partie du patrimoine historique du RPG, bien qu'elle soit demeurée inédite en Europe jusqu'à aujourd'hui. L'épopée des élus constitue la première étape de la trilogie zénithienne qui se prolonge dans les épisodes V et VI. L'histoire nous emmène à la rencontre de personnages singuliers, pas tous forcément héroïques ni voués à un destin hors du commun, mais dont les quêtes respectives leur confèrent un charisme croissant à mesure qu'on apprend à les connaître. Au chapitre 1, Ragnar McRyan, chevalier du roi approchant facilement de la cinquantaine, est chargé d'enquêter sur les enlèvements d'enfants répétés qui troublent le royaume. Puis c'est au tour d'Alina, tzarine de Zamoksva, d'entrer en scène en s'échappant du confinement du château pour assouvir sa soif de batailles et d'aventure. Bien résolus à protéger la demoiselle insouciante, Borya le magicien et le jeune prêtre Kiryl n'hésitent pas une seconde à suivre ses traces. Le troisième chapitre nous conte l'ascension de Torneko Taloon, personnage rondouillard et charismatique qui s'est mis en tête de devenir le plus grand marchand du monde. Puis viennent Mina et Maya, l'une danseuse, l'autre diseuse de bonne aventure, toutes deux motivées par leur quête de vengeance et bien décidées à faire payer l'assassin de leur père. Ce n'est qu'à partir du cinquième chapitre que tous ces personnages se réuniront autour du héros principal de l'histoire (ou de l'héroïne selon votre choix), formant une véritable communauté hétéroclite mais néanmoins soudée et complémentaire.


Si le cinquième opus met en avant le principe des générations et que le sixième fonctionne autour des voyages dans le temps, le quatrième se démarque donc par un découpage en chapitres successifs évoquant les destins croisés des futurs membres de votre équipe. On commence donc par suivre tour à tour le parcours de ces personnages aux ambitions diverses, avant que leurs chemins finissent par se recouper autour du héros qui devra prouver qu'il mérite bien son titre de brave. Bien sûr, la diversité de chacun de ces compagnons est mise également au service du gameplay puisque ce sont leurs classes respectives qui déterminent la nature des sorts qu'ils sont amenés à utiliser. Aux huit héros principaux viennent d'ailleurs s'ajouter quelques invités qui partageront vos aventures le temps d'une quête, ainsi que des personnages optionnels que vous devrez découvrir par vous-même. Ancrée dans une époque fictive mais néanmoins lointaine, l'aventure vous fera voyager le plus souvent à pied, avant que vous ne mettiez la main sur le bateau et la montgolfière. Déjà présent dans cet épisode, le chariot fait office d'escorte dans les endroits ouverts, vous permettant de garder tous vos alliés près de vous au cas où il faudrait intervertir d'urgence les membres du groupe. L'opération est même réalisable durant les combats entre chaque tour de jeu, assurant un regain de subtilité aux affrontements.


En ligne droite, l'aventure principale réserve déjà une bonne quarantaine d'heures de jeu, mais c'est sans compter sur les quêtes annexes, la collecte des mini médailles et le temps passé à jouer au casino. Même après avoir battu le boss de fin, le jeu continue dans un sixième chapitre renfermant un donjon optionnel, un boss surpuissant et un personnage secret à enrôler. Mais la quête la plus longue reste celle qui consiste à développer une ville champignon et à la peupler en invitant un maximum de NPC à s'y installer. L'intérêt de cette quête est que vous pourrez obtenir une belle variété de cités différentes correspondant au type de NPC que vous aurez invités. De plus, en mettant à profit la communication sans fil, vous pourrez échanger vos citoyens avec ceux d'autres joueurs. Dragon Quest IV est donc un RPG vraiment solide et Square Enix nous a même fait l'honneur de traduire intégralement le jeu en français. Si la localisation est impeccable, on constate avec regret que les fameux Slimes, véritables mascottes de la série, conservent leur nom de Gluants à l'instar de l'épisode PS2. Dommage aussi que l'éditeur n'ait pas souhaité conserver le chiffre IV dans l'appellation officielle du jeu, ce qui risque à terme de générer une certaine confusion dans la chronologie de la série en version française. Voilà en tout cas l'occasion rêvée de se lancer dans les origines de la saga avant la sortie des prochains remakes et du mystérieux Dragon Quest IX !

SOURCE:[JEUXVIDEO.COM Romendil, le 11 septembre 2008]
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