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 Fire Emblem : Shadow Dragon

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Roy564
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Roy564


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MessageSujet: Fire Emblem : Shadow Dragon   Fire Emblem : Shadow Dragon Icon_minitimeVen 2 Jan - 22:37

La sortie de Fire Emblem : Shadow Dragon sur DS marque le retour d'une grande série que nous avions laissée sur Wii dans un épisode qui faisait suite à l'opus sorti il y a quelques années sur GameCube. Avec ce premier chapitre de la saga développé pour la DS, nous allons enfin pouvoir découvrir les origines de Fire Emblem, restées jusqu'à présent inédites dans nos verdoyantes contrées.


Bien qu'il soit un remake du tout premier chapitre de la saga d'Intelligent Systems, Fire Emblem : Shadow Dragon n'en reste pas moins inédit pour le public occidental qui n'avait, jusqu'à présent, jamais eu la chance de découvrir l'histoire du prince Marth dans une version localisée. Sorti il y a bien longtemps sur Famicom, la NES japonaise, le soft posait déjà les bases d'une série qui allait rapidement faire référence dans le domaine des jeux de rôle tactiques.

On y découvre donc la genèse du continent d'Akaneia, alors qu'il était encore sous le joug de l'empire de Doluna. La légende raconte qu'un brave se serait néanmoins dressé face au tyran draconique Medeus, brandissant la lame divine Falchion pour triompher de son puissant adversaire. Elevé au rang de héros, cet homme issu de la région d'Altea légua à son peuple et à ses descendants un royaume libéré et l'espoir d'une paix durable. Mais celle-ci ne dura guère plus d'un siècle, le tyran Medeus ayant trouvé le moyen de renaître de ses cendres pour monter une alliance maléfique avec les légions les plus cruelles d'Akaneia. Face à la résurgence du mal, les peuples libres furent contraints à l'exil ou la reddition, et tous les regards se tournèrent vers le principal descendant du héros de jadis, le roi Cornelius d'Altea. Mais le destin saute parfois quelques générations, et c'est finalement son jeune fils Marth qui sera au coeur des événements qui décideront de l'avenir d'Akaneia. Résolu à retrouver les deux artefacts qui lui permettront de venger la mort de son père et l'enlèvement de sa soeur, Marth espère bien triompher de Medeus pour reconquérir le royaume d'Altea.

Lorsque l'aventure commence, le joueur se retrouve donc impliqué dans une lutte pour la survie des peuples libres, les rares royaumes encore en état de résister ayant tout intérêt à s'allier au prince Marth pour lui permettre de mener à bien sa quête. Au travers d'une bonne trentaine de chapitres successifs, dont 25 missions obligatoires et 5 autres à débloquer en ne conservant qu'un minimum d'unités avec soi tout au long du jeu, l'aventure se laisse découvrir sur une vingtaine d'heures au minimum. Le niveau de difficulté est toujours assez élevé, la mort des unités étant toujours définitive, vous obligeant régulièrement à recommencer si vous voulez conserver la totalité de vos troupes jusqu'à la fin. La sanction est toujours aussi dure, surtout quand on sait que les personnages périssent bien souvent en une ou deux attaques seulement et que la moindre erreur de stratégie suffit à réduire à néant tout un plan de bataille longuement réfléchi. Le chemin sera long et âprement disputé avant que le prince Marth ne parvienne à s'emparer de l'emblème du feu et de l'épée Falchion léguée par son ancêtre. Fort heureusement, sa route lui donnera maintes occasions de renforcer son armée en enrôlant des hommes neutres au conflit, ou en persuadant carrément les unités du camp adverse de se rallier à lui. Si les NPC présents dans les maisons isolées ne vous apporteront rien de plus que des renseignements, les villages abritent parfois des unités optionnelles ou des objets précieux et doivent donc être protégés des bandits qui viennent régulièrement les attaquer. Le jeu comporte ainsi une bonne trentaine de personnages susceptibles de venir rejoindre vos rangs si vous trouvez les mots pour les convaincre de changer de camp en allant leur parler soit avec Marth, soit avec Shiida, la princesse du royaume de Talis.

Si le titre original a su gagner l'estime des joueurs lorsqu'il est sorti sur Famicom en 1980, c'est sans doute parce qu'il contenait déjà la plupart des idées qui feront le succès de chacun des volets de la série. Outre la gestion individuelle des unités et la possibilité d'équiper chaque personnage d'un arsenal complet pour parer à toute éventualité, Fire Emblem renforce sa dimension tactique en faisant intervenir un système d'attaque triangulaire très intéressant (repris à partir du 4ème volet de la série). Concrètement, l'épée a l'avantage sur la hache, la hache sur la lance et la lance sur l'épée. Ce cercle de complémentarité est essentiel pour optimiser ses chances de remporter une victoire totale à chaque altercation, d'autant que chaque type d'arme existe sous plusieurs formes (fer, acier, argent) sans compter les armes spéciales ou de nature diverse. Le système fonctionne de la même façon pour les magies, et d'une manière générale chaque type d'unité est particulièrement forte contre une certaine classe de personnages et faible contre une autre. Un général en armure sera sans défense face aux sortilèges d'un magicien, tandis qu'un chevalier Pégase ou un chevalier dragon périra à coup sûr sous la flèche d'un archer, etc. A cela s'ajoute l'influence du terrain sur les mouvements ou l'esquive des personnages, et bien d'autres subtilités qui font tout l'intérêt des missions ardues, mais néanmoins passionnantes, de Fire Emblem.

A l'inverse de la plupart des autres T-RPG, le soft a également le mérite de proposer des affrontements généralement très courts puisque les unités périssent en deux ou trois coups la plupart du temps. Bien qu'une bataille puisse dépasser facilement l'heure de jeu, on terrasse ses adversaires plutôt rapidement, l'arrivée de renforts étant généralement là pour ralentir le joueur dans sa progression. Affichée sur l'écran supérieur, l'animation de résolution des combats est fidèle à ce qu'on a pu voir dans les précédents volets, la séquence pouvant toujours être zappée ou abrégée si besoin. La part de hasard est considérablement réduite par le fait que l'interface affiche de manière extrêmement précise l'ensemble des informations dont on a besoin pour engager un duel. On peut donc toujours savoir avec exactitude quels dommages on va infliger à l'ennemi, combien de coups on va porter, combien de points de vie nous fera perdre la contre-attaque et quel sera le pourcentage de chances que chacun rate son attaque. Ces informations, très fiables, ne laissent qu'une très faible part d'incertitude, ce qui fait que le joueur ne peut toujours s'en prendre qu'à lui même en cas d'erreur.

Ce titre étant à la base un remake du premier volet de la série, la plupart des petites subtilités introduites dans les opus ultérieurs n'apparaissent cependant pas dans cet épisode. On ne peut pas, par exemple, distribuer des points d'expérience bonus entre ses unités après la bataille. On ne peut pas non plus jouer sur le poids des unités pour que certaines en transportent d'autres afin de les protéger, et les cavaliers ne peuvent pas non plus continuer leur mouvement après avoir attaqué. En revanche, l'accès au convoi est bien à l'ordre du jour entre chaque bataille, tout comme les arènes où l'on peut entraîner ses troupes à volonté en misant une certaine somme d'argent à chaque duel. L'écran des préparatifs, accessible assez rapidement dans l'aventure, permet de gérer ses unités librement entre chaque bataille. Chaque classe peut être promue à la classe supérieure sitôt qu'elle atteint le niveau 10, à condition toutefois de posséder un artefact qui l'autorise. La principale nouveauté de cet épisode vient du fait que, pour la toute première fois dans la série, il est possible de réaffecter à volonté la classe de ses unités. Cette option est assez providentielle, dans le sens où elle vous permet de passer outre les contraintes habituelles du scénario en spécialisant n'importe quel personnage dans n'importe quel job, ou presque. Votre second voleur ne vous sert à rien, pourquoi ne pas en faire un vicaire ou un magicien ? Bien sûr, rien ne vous oblige à tirer parti de cette nouveauté, mais sachez qu'aucun changement n'est irréversible et qu'il suffit d'avoir un certain niveau dans une catégorie d'arme précise pour accéder à toute une série de classes compatibles.

Afin de ne pas dénaturer les règles établies tout au long de la série, le jeu s'efforce de rendre chaque nouveauté totalement facultative. Vous pouvez donc parfaitement jouer dans les conditions de la version originale ou bien profiter des possibilités inédites pour faciliter le déroulement de votre progression. Durant les batailles, on trouve par exemple des points de sauvegardes qui, bien qu'ils ne peuvent servir qu'une seule fois, sont providentiels dans le sens où ils vous évitent de tout recommencer depuis le début en cas d'erreur de parcours. Les maps comportent d'ailleurs presque toujours des armureries dont l'inventaire est beaucoup plus intéressant que celui auquel on accède entre les missions. La durabilité des armes étant limitée, il faut en effet renouveler régulièrement son arsenal, surtout quand on aime s'entourer de nombreux compagnons d'arme. Rien ne vous empêche non plus de dépenser votre argent pour optimiser vos armes via la forge. Bien que les Laguz ne soient pas évoqués dans cet opus, on trouve tout de même quelques races assez atypiques, comme les manuketes qui peuvent se transformer en dragons en absorbant certaines pierres. Les tireurs se déplacent avec leur baliste pour dissuader l'ennemi de franchir vos lignes, le voleur n'a besoin d'aucun passe pour crocheter les serrures des coffres ou des portes, et le caméléon peut prendre l'apparence de n'importe quel compagnon. Fire Emblem : Shadow Dragon est aussi le premier épisode de la série à proposer des options multijoueurs grâce à la connexion Wi-Fi. Les batailles à deux joueurs sont désormais autorisées, en local ou sur le net, le micro étant d'ailleurs pris en compte pour le chat. On peut même échanger des unités avec d'autres joueurs et revendre ou acheter des objets dans la boutique en ligne. On a donc affaire à un T-RPG tout ce qu'il y a de plus complet, plus épique qu'un Final Fantasy Tactics A2 mais moins permissif. Les deux approches étant de toute façon radicalement différentes, à vous de choisir votre camp.


SOURCE:[JEUXVIDEO.COM Romendil , le 05 décembre 2008]
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Fire Emblem : Shadow Dragon
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